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Le patrimoine d’altitude

Patrimoine rural

Un grand nombre de familles d’agriculteurs Breillois, qui étaient occupés à la récolte et au triturage des olives en hiver, transhumaient l’été vers les campagnes d’altitude, où ils pratiquaient des cultures saisonnières ou d’altitude, le fourrage et l’élevage.

Les pâturages communaux d’altitude, « bandites », sont loués l’été, après la fonte des neiges, certains avec des bâtiments d’élevage, comme la vacherie de l’Authion.

Les casouns à voûtes typiques de la vallée de la Roya sont encore très fréquents dans les campagnes d’altitude.

Patrimoine militaire

Le massif de l’Authion dont les crêtes enneigées l’hiver séparent les communes de Breil-sur-Roya, Saorge, Moulinet et La Bollène-Vésubie, est une position stratégique où se sont déroulés de durs combats lors de la guerre de Succession d'Autriche (1744 -1748), puis en 1794 lors de la campagne d’Italie de Bonaparte et Masséna, et enfin pendant la seconde guerre mondiale.

Un système de fortifications a été édifié dans le massif de l’Authion lors des tensions qui ont suivi le rattachement, en 1860, du Comté de Nice à la France. Alors que les Italiens équipaient les crètes du col de Tende de forteresses, en 1877, l’armée française commença à tracer des routes dans le massif de l'Authion, puis trois forteresses ont été construites entre 1887 et 1900 : les forts de la Forca (2 078 m) et des Milles Fourches (2 042 m) et la redoute des Trois Communes (2 082 m). En complément des fortifications, le casernement de Cabanes Vieilles (1 780 m) fut créé en 1891.

Dans les années 1930, l'armée française intégra le site de l’Authion dans la « Ligne Maginot » alpine. La redoute des Trois Communes fut modernisée, et de nouvelles fortifications et des casernements furent réalisés sur les sites de la Forca, du Plan Caval (1 932 m) et de Mille Fourches. Plus près du village de Breil, le fort du col de Brouis (871 m) fut édifié, accompagné des ouvrages plus modestes du Col d’Agnon, de la Déa, de la Béole et de la Croix de la Cougoule .

Les combats de l’Authion

Pendant la Seconde Guerre mondiale, le réseau de fortifications françaises de l’Authion était tenu par les troupes de montagne allemandes. Il fallut attendre le 10 avril 1945 pour que les unités de la 1re division française libre (DFL), le bataillon d'infanterie de marine du Pacifique (BIMP) et le 1er régiment de fusiliers marins, parviennent à lancer l'assaut de ce massif difficile d’accès. Les combats durèrent jusqu’au 24 avril et firent des centaines de victimes. Cette victoire permettra de libérer la Roya. Plusieurs monuments d’altitude rendent hommage aux libérateurs.

Redoute des trois communes

Edifiée de 1897 à 1899 sur l'emplacement d'une ancienne batterie sarde, la Redoute des Trois Communes est le premier fort des Alpes-Maritimes dont les façades orientées vers l’ennemi ont été construites en béton armé. Elle fut dotée d’une très belle façade en pierres de taille à l’arrière.

Casernement de Cabanes Vieilles

Construit en bois vers 1890, le casernement de Cabanes Vieilles fut reconstruit en maçonnerie avant la première guerre mondiale. Jusqu’en 1940, il hébergea des troupes de chasseurs alpins, près de 1 500 hommes en 1939. Il subira des dommages irréversibles pendant les combats de la Libération.

« Les systèmes d’adduction d’eau - L’olivaie et les moulins »