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La chapelle de la Madone des Grâces

Implantée le long de l’ancienne route du sel savoyarde, la chapelle Notre-Dame des Grâces se trouve à mi-chemin entre le village et le col de Brouis. Elle a été inscrite à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques en 1937.

En 1631 lors d’une épidémie de peste, des breillois partis en pèlerinage au sanctuaire de Vicoforte (Mondovi) s’engagèrent à construire une chapelle dédiée à Notre-Dame des Grâces et à y organiser des processions annuelles si l’épidémie cessait. Les Breillois choisirent d’édifier la chapelle le long de la route vers Nice, symbole de l’arrivée l’épidémie.

La chapelle devint à son tour lieu de pèlerinage. Parfois dénommée N-D de Neiges, la Madone servit longtemps de lieu de culte pour les populations des quartiers environnants.

Le petit édifice est couvert d’une voûte maçonnée en plein cintre, protégée par une toiture sur charpente.

Le petit clocheton surmonté d’un bulbe à tuiles polychromes est implanté latéralement. La girouette qui tourne à la base de la croix présente un motif à roue très original.

La nef est séparée du chœur par deux pilastres. Elle est éclairée par le portail et par trois oculus encore ouverts à l’arrière. Trois autres, situés à l’avant, ont été obturés.

Le chevet présente la particularité d’un changement de géométrie entre sa base et sa partie supérieure, à l’intérieur comme à l’extérieur.

La tribune en bois semble avoir été rajoutée tardivement.

La chapelle qui n’a pas de porte afin que chacun puisse se recueillir si elle est fermée, possède un très joli portail en fer forgé qui pourrait dater du XIXe siècle.

Très endommagée suite à un tassement de sol au sud-est, et à la suppression de son porche pour élargir la route, la chapelle attend un diagnostic sur les causes du problème et sur les solutions (en cours). Depuis 2005 une couverture légère en tôle la protège des intempéries et les lourdes lauzes de la toiture originelle sont entreposées dans la nef.

La chapelle fut gérée jusqu’au début des années 1960 par des prieurs et prieuresses élus dans le quartier. A Soucèta briienca a pris la relève de la confrérie éteinte, et depuis 1992 a relancé la commémoration annuelle de la fin de l’épidémie, le 5 août. En raison du danger présenté par la voûte fissurée, l’office est actuellement célébré à l’extérieur.

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