Miniature galerie 1
Miniature galerie 2
Miniature galerie 3
Miniature galerie 4
Miniature galerie 5
Miniature galerie 6
Miniature galerie 7
Miniature galerie 8
Miniature galerie 9
Miniature galerie 10
Miniature galerie 11
Miniature galerie 12
Miniature galerie 13
Miniature galerie 14
Miniature galerie 15
Miniature galerie 16
Miniature galerie 17
Miniature galerie 18
Miniature galerie 19
Miniature galerie 20
Miniature galerie 21
Miniature galerie 22
Miniature galerie 23
Miniature galerie 24
Miniature galerie 25
Miniature galerie 26
Miniature galerie 27
Miniature galerie 28
Miniature galerie 29
Miniature galerie 30
Miniature galerie 31
Miniature galerie 32
Miniature galerie 33
Miniature galerie 34
Miniature galerie 35
Miniature galerie 36
Miniature galerie 37
Miniature galerie 38
Miniature galerie 39
Miniature galerie 40
Miniature galerie 41
Miniature galerie 42
Miniature galerie 43
Miniature galerie 44
Miniature galerie 45
Miniature galerie 46
Miniature galerie 47
Miniature galerie 48
Miniature galerie 49
Miniature galerie 50
Miniature galerie 51
Miniature galerie 52
Miniature galerie 53
Miniature galerie 54
Miniature galerie 55
Miniature galerie 56
Miniature galerie 57
Miniature galerie 58
Miniature galerie 59
Miniature galerie 60
Miniature galerie 61
Miniature galerie 62
Miniature galerie 63
Miniature galerie 64
Miniature galerie 65
Miniature galerie 66
Miniature galerie 67
Miniature galerie 68
Miniature galerie 69
Miniature galerie 70
Miniature galerie 71
Miniature galerie 72
Monument historique classé Logo des monuments historiques

La Madone du Mont

Implantée sur un très beau site de l’olivaie breilloise, la Madone du Mont intègre des absides romanes, des portails gothiques et un clocher baroque autour de ses trois nefs romanes à décors baroques. Ses volumes harmonieux et ses décors émouvants témoignent d’une histoire mal cernée, mais à l’évidence mouvementée. Classée Monument Historique en 1978, elle est en attente d’une nouvelle campagne de réparations.

Période médiévale

L’abside du XIe siècle est caractéristique du « premier art roman lombard » : parements de petites pierres cassées au marteau et dressées par lits à joints larges, bandes lombardes latérales (reliefs verticaux) reliées par des frises d'arcatures sous la toiture. L’absidiole nord et la base visible du mur de façade nord, avec une mise en œuvre plus maîtrisée, seraient plus récentes, mais antérieures à la première surélévation.

Les chapiteaux des quatre colonnes sont du même modèle que ceux de la Madone del Poggio à Saorge et de l’ancienne église du village (réemployés au monument aux morts). Leur décor est du type des chapiteaux romans cisterciens « à feuille d’eau » que l’on trouve en Provence aux XIIIe et XIVe siècles. La construction des arcades en plein cintre est également caractéristique de cette époque. Elle a nécessité la première surélévation de l’édifice.

Périodes baroques

Les toitures ont à nouveau été surélevées au début du XVIIe siècle, et des fausses voûtes ont été mises en place sous la charpente. La reconstruction du clocher, à décors baroques, a été achevée en 1639. A son sommet, un bulbe maçonné est recouvert de tuiles vernissées jaunes, rouges et vertes, typiques de la région.

La dernière campagne de réparations lourdes, commencée vers 1820, a été nécessitée par les dommages consécutifs à son utilisation pour le cantonnement des troupes révolutionnaires puis impériales françaises. Le maître autel néobaroque (1828) et la tribune (1832-1834), ont alors été réalisés.

Un patrimoine en attente d'une nouvelle campagne de travaux

De nos jours, les travaux les plus urgents à réaliser sont :

  • La stabilisation des arcades latérales au pilier sud-ouest, qui souffre d'une rupture en compression (un étaiement temporaire est en place) ;
  • La réparation du clocher très endommagé par la foudre en 1984 ;
  • La stabilisation du porche dont les piles ouest reposent sur un mur en pierres sèches insuffisamment résistant ;
  • La réfection des fausses voûtes du XVIIe siècle, localement effondrées.

Par ailleurs, il apparaît que des fresques anciennes, endommagées, sont présentes sous les badigeons ocre du XIXe siècle. Une campagne de sondages réalisée par des experts est souhaitable.

Enfin, depuis quelques décennies, les combles de la Madone hébergent l'été des chauves-souris, protégées au titre du programme Natura 2000, et surveillées par le Parc national du Mercantour.

Le programme de restauration attendu sera donc précédé par des accords à définir entre la commune et les différentes administrations en charge de la protection du monument et de ses hôtes.

« La chapelle de la Madone des Grâces - Les fortifications médiévales du village »